En 2020, la pandémie force l’artiste à s’ancrer dans son pays d’eau douce. Elle se confine au chalet familial, situé sur les berges du fleuve Saint-Laurent. « Lorsque j’ai les pieds dans mon fleuve, son eau me relie physiquement à tous les endroits du monde qui m’ont vu grandir. Je réalise que mon territoire local est tout aussi poétique que l’Ailleurs, encore faut-il avoir la présence et l’espace pour le voir ; encore faut-il avoir le temps pour le percevoir, le ressentir et l’apprécier. Le voyage commence au pas de ma porte. » L’exposition rassemble en une fresque monumentale des dessins minimalistes et des vidéos accumulés ici comme ailleurs depuis les dernières années. C’est la rencontre harmonieuse de lieux qui ne se côtoieraient pas autrement.

VISUEL : Ce qu'il reste des vagues, vidéo, 2019, Éloïse Plamondon-Pagé ©